En ce début du XVIe siècle, les Ottomans menacent la Hongrie. Le comte Gabor, joueur d’échecs incomparable, gouverne le comitat de Paks. Sa fille Judit, joueuse hors du commun elle aussi, se désespère de l’apathie de son père face au péril turc. Elle voudrait prendre sa place au plus vite. Sa mère, la comtesse Livia, cupide et avide de pouvoir, nourrit la même ambition. Toutes deux se haïssent. Pour parvenir à ses fi ns et sauver son pays, Judit trame un projet machiavélique. Elle le mènera jusqu’au bout, sans peur et sans pitié. Alors naît sa légende.


Rentrée littéraire

9782221199008Ce qu’il y a de cool avec la fin du mois d’Aout, c’est qu’il annonce les nouvelles sorties littéraires. Après avoir lu Le Ciel ne parle pas, La Nature des choses et la petite danseuse de quatorze ans, voici Le Sacrifice des dames.

Ce qui m’a toute suite plu, c’est la couverture. J’apporte beaucoup d’importance à la couverture et c’est en général ce qui va m’attirer ou non vers un livre. Une couverture de Cranach avait tout pour me plaire. J’aime beaucoup ce peintre de la renaissance allemande et surtout ses portraits de femmes. Pourtant, au-delà de la couverture, je n’ai tout simplement pas aimé ma lecture. La quatrième de couverture annonçait des personnages à fortes psychologies et pourtant ceux-ci sont tous plus ou moins clichée voir creux. Une Comtesse calculatrice, un comte alcoolique et une fille froide. Je n’ai ressenti aucune empathie pour eux et je suis resté extérieure aux événements décrits.

Second point qui m’a particulièrement posé problème est le nombre de pages dévolu aux descriptions, autant psychologiques, que physique. La dernière fois que j’ai vu ça, c’était sur Le Roman de la Momie de Théophile Gautier qui m’avait limite dégoutté de la lecture. C’est dire ! Et je ne parle pas des dialogues quasiment absent (j’ai attendu la 60ème page pour avoir une ligne de dialogue) Pourtant, je reconnais que l’auteur a un don pour l’écriture. Le vocabulaire est riche et les phrases bien construites. C’est au moins plaisant de ce côté. Et second point positif, le personnage central féminin est puissant. Elle a le pouvoir !

2017-08-20 11.25.30

En plus d’une lenteur général, le fait d’utiliser les échecs comme une base m’a totalement perdu. Je n’entend rien aux échecs et le fait d’avoir plusieurs pages dévolues à ce jeu font que je décrochais régulièrement. Je suis vraiment déçu, car je m’attendais à un jeu politique assez rythmée et riche, aux personnages flamboyants aux caractères tous uniques. Un livre qui ne me marquera pas.


Edition Robert Laffont

Pages 252

Notes 11/20



6 réponses à « Le sacrifice des dames – Jean-Michel Delacomptée »

  1. Avatar de flyingelectra
    flyingelectra

    oh zut alors ! bon, 11/20… page 60 avant un dialogue ? tu as été patiente 😉

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    1. Avatar de Ségolène
      Ségolène

      Ou folle. Franchement, en voyant cette ligne de dialogue, j’ai été surprise, ahaha

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      1. Avatar de flyingelectra
        flyingelectra

        😂

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  2. Avatar de vagueculturelle
    vagueculturelle

    Le résumé donne envie de lire le livre mais apparemment ce roman ne tient pas ses promesses. Dommage.

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  3. Avatar de Dans ma PAL #2 – Uranie

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  4. Avatar de Bilan Août 2017 – Uranie

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