Peur profonde

Une maison qui brûle à l’horizon ; un homme, Duane, qui se met en danger pour venir en aide à un petit garçon qu’il connait à peine ; une femme, Mary Beth, serveuse dans un diner perdu en plein milieu de l’Indiana, forcée de faire à nouveau face à un passé qu’elle avait tenté de fuir ; et un couple, Paul et Martha, pourtant sans histoire, qui laisseront, un soir de tempête, entrer chez eux un mal bien plus dévastateur. Qu’est ce qui unit ces personnages ?  Quel secret inavoué les lie ? Quelle menace, inscrite dans le titre même du livre, se devine entre les lignes de leurs destins, susceptible d’en influer le cours ? 


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Jusqu’à aujourd’hui, je n’avais jamais entendu parler du livre ni de son auteur. La quatrième de couverture annoncé un subtil mélange entre Twin Peaks et Stephen King, ce qui prévoyé un bon moment de lecture et peut-être de frayeur.

Pourtant, ce fut une déception. Les premières pages m’avaient plutôt emballé et l’idée d’histoires courtes avec une même trame en arrière plan était judicieuse. Et donc peu d’ennui. Mais arrivé vers une centaines de pages, impossible de tirer une esquisse de la direction dans laquelle l’auteur voulait m’emmener. Certaines histoires ne décollent pas et leur conclusion n’offre aucun éclaircissement sur la possible peur intérieur ou raison que le personnage pourrait ressentir. Celle par exemple sur fond de peur infantile et de séparation/abandon avec le croque-mitaine ne m’a pour ainsi dire rien fait. Le personnage féminin me semblait limite  supportable et l’ambiance trop brouillonne. C’est quand je me suis rendu compte que j’étais finalement totalement indifférente à ma lecture que j’ai abandonnée.

Je part du principe que lire doit être un plaisir et faire éprouver des sentiments. Hors ici, rien de tout ça. Il m’a fallu du temps pour attendre les 100 premières pages là où d’ordinaire, je prend une journée hors mon travail. J’ai lu que l’auteur est au départ scénariste pour court-métrage. Et effectivement ses écrits sont écrit pour le cinéma et fonctionnerai peut-être plus en image que sur papier.


Editions Rivages

Pages 435

13/20



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